Résumé:
Helliconia ressemble par certains
côtés à la Terre. Elle possède des
montagnes et des plaines, des fleuves, des océans, des
forêts et des déserts. Des quasi-humains la partagent
avec des phagors, une espèce intelligente, dotée de
cornes, d'une épaisse toison, familière du froid et
qui semble descendre de sortes de bisons. Mais Helliconia
connaît un terrible climat. Lorsqu'elle s'éloigne de
l'étoile géante Freyr, c'est l'hiver ; une petite
ère glaciaire de cinq cents ans. Lorsqu'elle s'approche de
Freyr, c'est un insupportable été de deux cent
trente-huit ans. La faune, la flore et les sociétés
d'Helliconia doivent trouver les moyens de survivre. Les
peuples, durement éprouvés, perdent presque le
souvenir des grandes saisons et, à l'issue de chaque
hiver, il leur faut réinventer la civilisation. Le
Printemps d'Helliconia, premier volume de la trilogie, contait,
sur bien des générations, la fonte des glaces, le
réveil de la nature et l'épanouissement progressif de
cultures entières. Dans Helliconia l'été, Brian
Aldiss décrit, sur moins d'une petite année et à
travers toute la planète, l'histoire de la chute du roi de
Borlien, Jandol Anganol, dont les voisins ont été
rendus turbulents par l'ardeur écrasante de
l'été. Les peuples sont agités par des
prophéties selon lesquelles Helliconia finira dans le feu.
Le roi, mystique et paillard, rusé et indécis, y
perdra sa reine, son trône et sa vie. Helliconia est une
Ĺ“uvre unique où l'histoire, les transformations de
l'environnement et les lois de l'évolution s'entrelacent
en une trame qui échappe à tout précédent
terrestre. C'est une fable et un exploit, un livre-univers
comparable au célèbre Dune de Frank Herbert. Le
Printemps d'Helliconia a obtenu le prix de la British
Science-Fiction Association et celui du J. W. Campbell
Memorial, décerné en souvenir d'un des fondateurs de
la science-fiction américaine.