
Résumé:
La Malaisie, ce serait la belle vie si
le duc Pons ne risquait de s’en voir chassé. Cette
idée n’est pas supportable : plutôt que
renoncer au pouvoir, au grand air, à ses projets
astronomiques, le duc choisit la résistance.
D’Europe il va faire venir des renforts, à bord
d’un cargo cypriote.
Ces renforts, à Paris, viennent d’affronter
des épreuves redoublées, des amours parallèles.
Ils n’en peuvent plus. Supérieurement fourbus par le
décalage horaire, ils jouent aux dés en attendant
d’aller se battre.
« Un clochard, un planteur d’hévéas,
de pâles gangsters, un capitaine au long cours, des
bourgeoises, des bricoleurs finiront, par la magie d’une
technique impressionnante, par animer un vrai roman, mais qui
contient aussi la dérision et la négation du roman...
L’auteur fait preuve d’une virtuosité
langagière étourdissante. Un écrivain-né.
Un écrivain que les mots comblent et qui, avec les mots,
nous comble. »