
Résumé:
Du groupe d’extrême gauche de
« l’avant-garde prolétarienne »
dont ils avaient tous fait partie, Élie Silberberg est le
seul qui n’a pas connu de réussite sociale. Les
autres ont fini par maîtriser cette société
qu’ils avaient voulu détruire. Ils ont mis dans leur
nouvelle bataille autant de passion que dans leur volonté
de changement vingt ans plus tôt. Ils ont conquis le
pouvoir et l’argent. D’eux tous, Élie
Silberberg est le moins en vue, ou plutôt le moins en vue
des quatre survivants. Car le cinquième du groupe est
mort, il s’appelait Daniel Laurençon, dit
« Netchaïev ». Et c’est eux qui
l’avaient tué, vingt ans plus tôt, pour
survivre.