
Résumé:
L’histoire se situe aux
États-Unis, à La Nouvelle-Orléans (Louisiane),
au début des années 1960. Le personnage principal est
Ignatius J. Reilly, un étudiant en littérature
médiévale, remarquablement érudit et d'une
intelligence qui confine au génie paranoïaque, mais
vivant en vrai pacha chez sa mère arthritique et
alcoolique. Ignatius, qui s'exprime pour son créateur,
abhorre son époque. Il semble obstinément mais
passionnément en décalage constant avec ses
contemporains qu'il méprise férocement. Et tous les
archétypes de l'Amérique contemporaine y passent :
Les marlous, les beatniks, les Rockers, le flic, les vieux
chrétiens fondamentalistes, la voisine acariâtre, la
féministe anarcho-névrosée, les vendeurs de
hot-dogs, etc.
« Écrit au début des années soixante
par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à
l’âge de trente-deux ans, parce qu’il se
croyait un écrivain raté, La Conjuration des
imbéciles n’a été éditée
qu’en 1980.
Le plus drôle dans cette histoire, pour peu
qu’on goûte l’humour noir, c’est
qu’aussitôt publié, le roman a connu un immense
succès outre-Atlantique et s’est vu couronné en
1981 par le prestigieux prix Pulitzer.
Une façon pour les Américains de démentir
à retardement le pied de nez posthume que leur adressait
l’écrivain, plaçant en exergue à son livre
cette citation de Swift:
« Quand un vrai génie apparaît en ce bas
monde, on peut le reconnaître à ce signe que les
imbéciles sont tous ligués contre lui. » »
- Bernard Le Saux, Le Matin
Du plus simple au plus complexe, du plus absurde au plus
burlesque, Ignatius nous décrit sa vision de la
société avec sa plus grande sincérité.
Un personnage attachant, unique ainsi que répulsif
grâce à sa franchise parfois exagérée.
Un personnage qu’on déteste comme on peut
aimer, un anti-héros vraiment pas comme les autres où
l’humour est le point culminant de l’histoire.